2017 aura été une année d’exception, selon la fédération nationale de l’immobilier (FNAIM), qui a fait état, il y a quelques jours, de ses statistiques sur l'année écoulée.
5,3% de hausse moyenne sur les prix immobiliers à Lyon en 2017
986 000 ventes ont été enregistrées en 2017, selon les estimations de la FNAIM, soit une hausse de 16,7% par rapport aux 845 000 en 2016. Le marché immobilier hexagonal a enfin retrouvé le dynamisme de 2007 d'après la fédération.
Côté prix, cette très forte dynamique des transactions s’est répercutée sur les prix. Le m2 a augmenté de 4,2% entre 2016 et 2017. Cette fois-ci, Paris est devancée par Bordeaux en tête de classement. Mais, point noir, logiquement, le pouvoir d’achat recule partout.
Le dynamisme des ventes devrait perdurer en 2018. Mais la hausse des prix devrait être plus modérée, de l’ordre de 2%.
Il faut dire qu’en l’espace de 3 ans, de 2015 à 2017, les ventes annuelles ont fait un bond de 300 000 unités supplémentaires, soit une progression de 42% (48 % en Île-de-France et 41 % en province).
La progression s’établit, sur 10 ans, à 22% sur la France entière et à 13% et 24% en Île-de-France et en province.
Les ventes ont progressé dans toutes les régions, même si on observe des disparités entre départements. Les départements les plus actifs du territoire concentrent à eux seuls 41,4% du montant total des ventes.
Il s’agit de Paris, des Hauts-de-Seine, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, de la Gironde, du Rhône (métropole de Lyon + département du Rhône), des Yvelines, du Var, du Nord et du Val-de-Marne.
Le taux de rotation (nombre de ventes par rapport au marché existant) a ainsi retrouvé son niveau du début des années 2000, soit 2,8 %... Sans grande surprise, les taux de rotation les plus élevés se trouvent sur les façades de la Méditerranée et de l’Atlantique, ainsi qu’en Île-de-France.
En matière de prix, ce dynamisme des ventes s’est accompagné d’une hausse des prix au m2, entre 2016 et 2017. Les prix des appartements ont grimpé plus vite que ceux des maisons, avec des hausses respectives de 4,9% (3 385 euros/m2) contre 3,7 % (2 143 euros/m2) pour l’habitat individuel. À noter que la tendance s’est inversée par rapport à l’an dernier.
Bordeaux passe devant Paris en termes d’augmentation des prix, avec une hausse de 7,7%. La capitale est en 2ème position avec une progression de 6,5 % à 9 228 euros/m².
Lyon arrive juste derrière ces deux villes, avec une hausse de 5,3% à 4 327euros/m2.
Des hausses de prix immobiliers jusqu'à +16% dans 2 arrondissements de Lyon
La valorisation des biens immobiliers avec le temps à Lyon est donc toujours bien d’actualité dans l’ancien. L’immobilier neuf n’est pas en reste non plus, aussi bien pour l’investissement locatif avec le dispositif PINEL Lyon qu’en résidence principale neuve.
Toutes les régions de France sont concernées et notamment les grandes villes comme Lyon où le prix moyen au m2 de l’immobilier ancien se rapproche significativement du prix moyen au m2 de l’immobilier neuf à Lyon et dans son agglomération.
En effet, la pression haussière sur les prix de l’immobilier continue à se faire sentir dans l’hypercentre de Lyon. Des hausses de 16% dans deux secteurs de la ville sont constatées : le 1er et le 2nd arrondissement de Lyon.
Un autre secteur est également particulièrement en tension : il s'agit du 7ème arrondissement de Lyon, où les prix frisent les 4 000 euros/m2. Ceux-ci ont, sur un an, progressé de 14,5%, à 3 996 € le mètre carré.
Phénomène plus traditionnel en période de tension sur le marché immobilier à Lyon : le 6ème est également en forte hausse, avec une progression des prix signés de 10,6 % sur 1 an à 5 608 euros/m2.
On constate, dans les autres arrondissements de Lyon, de moindres hausses. La progression reste tout de même significative dans le 3ème, où les prix signés augmentent de 8,1% à 4 374 euros/m2. L’augmentation s’étale entre 3% et 5% dans les 5ème, 8ème et 9ème arrondissements de Lyon.
Un arrondissement fait exception, à savoir Lyon 4ème. Les prix y sont en recul de 1,7 % à 4 185 euros/m2.
Cette hausse des prix grève logiquement le pouvoir d’achat des acquéreurs, avec une baisse de pouvoir d’achat, dans l’hypothèse de l’achat d’un logement ancien de 60 m² à l’aide d’un emprunt sur 20 ans, de 5,1 m² à Bordeaux, de 4,5 m² à Paris, de 3,9 m² à Lyon.
Du côté de la construction, l'offre de logements neufs étant toujours trop faible pour les mois à venir, l'achat d'un appartement neuf doit s'envisager dès maintenant si tel est votre souhait car rien à ce jour ne permet de croire avec assurance à un regain important du nombre d'offres sur le marché immobilier neuf pour les mois voire les années à venir.
Il reste donc possible que les prix du neuf progressent encore, à l'avenir, sous l'effet de la pénurie d'offres en immobilier neuf, notamment pour investir en loi PINEL Lyon.
Enfin, la FNAIM prévoit, pour 2018, un marché immobilier toujours dynamique, mais un assagissement de la courbe des prix, qui pourrait ne croître "que" de 2%.
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